élu Communiste - Groupe Printemps Marseillais - 1er Adjoint du 1er Secteur - Conseiller métropolitain - Président de Citoyen13
Marseille, lundi 11 février. Rendez-vous à La Criée !Face aux affairistes, aux oligarques et aux corrompus, défendons la liberté de la presse !

Marseille, lundi 11 février. Rendez-vous à La Criée !Face aux affairistes, aux oligarques et aux corrompus, défendons la liberté de la presse !

Il est urgent de le faire à Marseille où Bernard Tapie menace de faire main basse sur la ville. Avec ses deux partenaires, Marsactu (site d’information) et le mensuel régional indépendant Le Ravi, Mediapart vous invite à une initiative exceptionnelle lundi 11 février, à 20 heures, au Théâtre de La Criée à Marseille.

Bernard Tapie, avec le soutien de Philippe Hersant, exilé en Suisse, a donc mis la main sur les principaux quotidiens du sud-Est de la France : Nice-Matin, Corse-Matin, Var-Matin et le grand quotidien marseillais La Provence. Nous avons raconté dans le détail ce rachat, financé par la fortune nouvelle de Bernard Tapie, ces 403 millions d’euros de fonds publics versés par l’Etat dans des conditions scandaleuses. Une fortune qui fait aujourd’hui l’objet de plusieurs enquêtes judiciaires, la Cour de justice de la République étant également saisie. Quant aux conditions de ce rachat du Groupe Hersant Médias, elles devraient être examinées par une commission d’enquête parlementaire.

Dans cette ville, l’information, sa diversité, son pluralisme, sa rigueur constituent un enjeu particulier. Bernard Tapie en « rédacteur en chef » de Marseille et en propriétaire de La Provence, c’est une menace pour ce droit intangible des citoyens à une information libre et indépendante. Car M. Tapie, en trente années de politique, d’affairisme et de batailles judiciaires, a démontré à d’innombrables reprises le mépris souverain qu’il entretenait envers des médias qu’il a toujours considéré comme des domestiques.

Il l’expliquait encore il y a quelques jours, annonçant par avance ce que La Provence aurait du et devrait écrire à propos de l’ouverture d’une enquête préliminaire sur l’affaire Cahuzac et le compte suisse du ministre du budget : « Ca vaut trois lignes, oui, ca veut dire trois lignes parce que ca vaut pas plus que ca ! ».

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