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Forum Mondial Social : Des dizaines de milliers d’altermondialistes, associatifs et syndicaux à Tunis !

Forum Mondial Social : Des dizaines de milliers d’altermondialistes, associatifs et syndicaux à Tunis !

«les processus révolutionnaires, révoltes, soulèvements, guerres civiles et contestations» Thèmes Central selon les organisateurs !

Des dizaines de milliers d’altermondialistes, associatifs et syndicaux ont convergé à Tunis pour le premier FSM en terre arabe. Human Rights Watch a dénoncé dans un communiqué, mardi, le blocage d’une délégation de syndicalistes et de militants des droits de l’homme algériens, empêchée par les autorités algériennes de se rendre à Tunis.

Quelque 1 000 ateliers, concerts et spectacles sont prévus pendant le FSM, pendant altermondialiste au Forum économique mondial de Davos qui, lui, rassemble le gotha politique et économique. D’autres ateliers sont prévus sur «les processus révolutionnaires, révoltes, soulèvements, guerres civiles et contestations» et seront, selon les organisateurs, le thème central. En clôture du FSM, un défilé de soutien au peuple palestinien est prévu le samedi 30 mars.

En marge du Forum social mondial (FSM) qui s’est ouvert mardi 26 mars à Tunis par  une assemblée des femmes, une manifestation a réuni des syndicalistes français de Solidaires, de la CGT, et des salariés tunisiens de la société Téléperformance en grève depuis le 26 février pour réclamer des augmentations de salaire en fonction de leur ancienneté et de meilleures conditions de travail.

Deux ans après le début du printemps arabe, la condition des femmes est également  au coeur de cette 12e édition. Le Forum a d’ailleurs débuté ce mardi au campus de l’université de Manar avec une «assemblée des femmes en lutte». Lors du défilé, les féministes tunisiennes ont  vivement critiqué les islamistes du parti Ennahda, qui dirigent le gouvernement tunisien, les accusant de vouloir revenir sur leurs acquis mis en place sous le président Bourguiba, uniques dans le monde arabe.«Ennahda veut instaurer la charia et priver les femmes de leurs libertés, c’est le même projet qu’en Egypte où les Frères musulmans sont au pouvoir depuis la révolution de 2011», a ainsi martelé Zeineb Chihi. D’autres questions très sensibles, voire taboues dans le monde musulman, comme la sexualité, seront également débattues.

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