élu Communiste - Groupe Printemps Marseillais - 1er Adjoint du 1er Secteur - Conseiller métropolitain - Président de Citoyen13
Devoir de Mémoire : Commémoration de « la rafle du 23 janvier 1943 à Marseille». Avec jean Paul Nostriano, Conseiller des 2e et 3 » Arrondissements nous avons une nouvelle fois participé à ce grand moment de mémoire et de lutte contre le « Racisme et l’Antisémitisme et pour la Paix ! »

Devoir de Mémoire : Commémoration de « la rafle du 23 janvier 1943 à Marseille». Avec jean Paul Nostriano, Conseiller des 2e et 3 » Arrondissements nous avons une nouvelle fois participé à ce grand moment de mémoire et de lutte contre le « Racisme et l’Antisémitisme et pour la Paix ! »

Rappel : 22 et 23 janvier 1943, rafles avec la complicité des services de la police Française.

À la suite du débarquement américain en Afrique du Nord, Marseille se retrouve occupée par l’armée allemande le 12 novembre 1942, comme le reste de la Zone sud. La ville souffrira grandement de l’occupation, et en particulier, lors de la « rafle de Marseille », le quartier du Panier au nord du Vieux-Port qualifié de quartier criminel par les nazis. Dans la nuit du 22 au 23 janvier 1943, plusieurs milliers de personnes sont arrêtées. Accompagnés de la police nationale, dirigée par René Bousquet, les Allemands organisent alors une rafle de 4 000 Juifs ainsi que l’expulsion globale d’un quartier, avant destruction. Le SS Karl Oberg, en charge de la police allemande en France, fait le voyage depuis Paris, et transmet à Bousquet les consignes venant de Himmler lui-même. Deux jours plus tard, le 24 janvier, le général SS Oberg, assisté du préfet René Bousquet

Portes drapeaux place Daviel !

ordonne aux habitants du quartier du Vieux-Port,  dont les ruelles sont considérées comme dangereuses par les autorités allemandes, d’évacuer leur domicile dans les deux heures, avec 30 kg de bagages. 30 000 personnes sont expulsées. Mandaté par Laval, Bousquet demande le 14 janvier 1943 un répit d’une semaine afin de mieux organiser l’opération et de faire venir des renforts policiers. De plus, alors que les nazis se préparaient à se cantonner dans les limites du 1er arrondissement, Bousquet propose d’élargir l’opération à toute la ville. Selon l’historien Maurice Rajsfus, il demande ainsi la complète liberté d’agir pour la police française, qu’il obtient d’Oberg. Le 22 janvier, le Vieux-Port est complètement bouclé. La ville est fouillée maison par maison, mis à part les quartiers résidentiels, durant 36 heures. « Au total, à la suite des dizaines de milliers de contrôle, près de 2 000 Marseillais (…) se retrouveront dans les trains de la mort. » écrit ainsi M. Rajsfus. 1 500 immeubles sont détruits, laissant un champ de ruines jusqu’à la Libération.

La préfecture des Bouches-du-Rhône publie un communiqué le 24 janvier 1943 : « Pour des raisons d’ordre militaire et afin de garantir la sécurité de la population, les autorités militaires allemandes ont notifié à l’administration française l’ordre de procéder immédiatement à l’évacuation du quartier Nord du Vieux-Port. Pour des motifs de sécurité intérieure, l’administration française avait, de son côté, décidé d’effectuer une vaste opération de police afin de débarrasser Marseille de certains éléments dont l’activité faisait peser de grands risques sur la population. L’administration française s’est efforcée d’éviter que puissent être confondues ces deux opérations. De très importantes forces de police ont procédé dans la ville à de multiples perquisitions. Des quartiers entiers ont été cernés et des vérifications d’identité ont été faites. Plus de 6 000 individus ont été arrêtés et 40 000 identités ont été vérifiées. »

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