élu Communiste - Groupe Printemps Marseillais - 1er Adjoint du 1er Secteur - Conseiller métropolitain - Président de Citoyen13
A Marseille, l’école publique a été  continuellement maltraitée par la municipalité de Jean Claude Gaudin !

A Marseille, l’école publique a été continuellement maltraitée par la municipalité de Jean Claude Gaudin !

Aujourd’hui les parents d’élèves, les enseignants et les agents municipaux n’en peuvent plus des dysfonctionnements, de la gabegie et des carences de gestion et d’entretien de cette municipalité.

Tous constatent une inquiétante dégradation des locaux de nombreuses écoles dans lesquels les enfants de Marseille élèves de l’école publique sont accueillis. Tous constatent que le personnel de l’animation est trop souvent précaire, mal ou pas formé, trop peu nombreux et maltraité. Les « femmes des écoles » sont assujetties à la confusion entre les tâches d’assistance des enseignants auprès des élèves, la surveillance des cantines et les tâches d’entretien des locaux, et que les remplacements ne sont pas ou mal assurés. Tout cela rejaillit sur le vécu des enfants à l’école et contribue à appauvrir la qualité de leur accueil. Tous constatent enfin la morgue et l’indifférence avec laquelle les élus de la majorité actuelle traitent les parents, les enseignants et leurs syndicats représentatifs, les agents municipaux. Méprisants, les élus ferment leur porte aux parents citoyens comme aux personnels, surtout lorsqu’ils sont porteurs ensemble de solutions et d’exigences communes.

Cette situation n’est pas seulement la conséquence de l’inertie ou de l’incompétence. Elle résulte des choix politiques de la majorité municipale actuelle et des modes de gestion profondément antidémocratiques dans lesquels elle est installée. L’existence d’un fort réseau scolaire privé n’est évidemment pas non plus indifférente à cette situation désastreuse (Jean-Claude Gaudin vient d’annoncer une augmentation de la dotation aux élèves du privé, qui passerait de 820 à 850 €). De plus jamais Gaudin n’a soutenu réellement un nécessaire rattrapage de postes d’enseignants titulaires dans une ville dont tout le monde constate les difficultés scolaires croissantes.

Récemment, après des mois de tergiversations, l’actuel Maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin est finalement revenu sur sa décision de ne pas appliquer la réforme des rythmes sur la commune de Marseille. On aurait pu y voir l’écoute de la large et justifiée critique de cette réforme. Mais depuis le commencement de ses manœuvres, personne n’était dupe de ses motifs. Car la municipalité qu’il dirige sous dote largement, humainement et financièrement les écoles dont elle a la responsabilité.

Dans l’état actuel du projet, on va arrêter l’école à 15h45 au moment où l’attention des élèves remonte. Par contre, ces horaires impliquent un temps très long de garde dans les écoles de 15h45 à 18h pour certains élèves. Gaudin annonce uniquement des agents à temps partie, alors qu’il faudrait 2 temps plein par école, et 3 pour les plus importantes. Qui soient formés, stables, seule solution pour que la confiance ne soit pas entamée avec les parents qui leur confient leur enfants. De fait, cette réforme met en perspective le retard colossal pris par la mairie de Marseille sur le périscolaire.

A l’opposé, lucide sur les conséquences néfastes de la réforme des rythmes que noue rejetons dans sa forme actuelle, l’attitude d’une municipalité consciente de l’intérêt des enfants consisterait à répondre d’abord à l’urgence de la situation marseillaise en demandant un moratoire sur son application et en consacrant ses efforts aux vraies priorités :

Des personnels de lanimation formés et qualifiés, en nombre suffisant, sur des emplois pérennes, des missions claires et suppléés par un vrai corps de remplacement.

Un-e ATSEM (Agents Spécialisés des Ecoles Maternelles) à temps plein dans chaque classe de maternelle. Cela suppose le recrutements de personnels dédiés aux tâches de propreté et le refus de toutes les manaces de privatiser ces activités.

Des taux d’encadrement décents des temps de cantine, En élémentaire la municipalité impose un taux dencadrement pour les cantines de 1 pour 25 en maternelle et de 1 pour plus 50 élèves m (1 pour 10 et 1 pour 14 à Toulouse), ce qui est à la fois scandaleux et dangereux pour la sécurité des élèves.

un accueil péri-scolaire de qualité avec des personnels formés au niveau nécessaire.

Un plan de restauration des locaux et de construction de nouvelles écoles à Marseille. Des moyens accessibles et efficaces d’en assurer l’entretien quotidien.

Les moyens en personnels et en locaux d’assurer partout la scolarisation de tous les enfants de trois ans, celle-ci n’étant pas garantie à Marseille, en même temps que les moyens de progresser significativement dans la scolarisation des « tout-petits » (dès deux ans). Ce qui doit être accompagné dun renforcement de laccès aux crèches, là encore avec un personnel formé et en nombre suffisant.

Une nourriture saine délivrée dans les cantines, issue de circuits courts et biologiques. Ce qui suppose la fin du scandaleux monopole attribué à la Sodexo (avec les conséquences que lon sait sur les risques santé pour nos enfants) et le retour à une régie publique de restauration.

Un service de transport scolaire, la gratuité pour les scolaires dans les transports publics, des équipements sportifs et des piscines accessibles, avec des personnels MNS en suffisance et des créneaux réservés aux écoles. Avec en plus la suppression par Gaudin des maîtres nageurs qui venaient en aide aux professeurs, on aboutit au fait que plus de la moitié des jeunes élèves ne savent pas nager.

Un plan d’équipement des écoles en matériel TICE.

Un accès gratuit aux musées de la ville, avec un renforcement du nombre des médiateurs qualifiés, pour les sorties scolaires. Un budget décent consacré aux sorties avec une maîtrise souple par les écoles elles-mêmes.

Il est temps de démontrer qu’une autre politique municipale est possible à Marseille, y compris en matière scolaire. L’humain, les savoirs, l’éducation à l’égalité entre filles et garçons, la culture partagée et la démocratie locale seront alors au centre des pratiques. La construction de ce projet est l’affaire de toutes celles et tous ceux que l’école publique concerne : parents, enseignants, personnels municipaux, citoyennes et citoyens…

C’est le programme pour l’école que défendent les candidat-e-s du Front de Gauche aux élections municipales de mars prochain à Marseille. C’est ce chemin qu’il faut prendre maintenant en votant pour ces listes que nous appelons à soutenir !

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