« L’eau est traitée essentiellement comme un bien économique, une ressource rare qu’il faut gérer de manière optimale et dont il faut 
protéger la qualité, grâce à l’innovation technologique. D’où la fixation d’un prix. On cherche aussi une plus grande productivité de l’eau (continuer à créer de la valeur pour le capital, avec moins d’eau). Mais cette eau technologique devient une marchandise au même titre que le pétrole ou le blé, un produit “made by” les multinationales et non plus un don du ciel ou de Pachamama, un bien commun de l’Humanité. Alors que la 
pénurie est le résultat de nos politiques de croissance économique prédatrice, de nos usages non-durables, de notre incapacité de partager les biens communs. C’est pourquoi je propose de promouvoir une gestion de l’eau fondée sur la participation citoyenne et un financement public pour les biens fondamentaux, afin d’éviter le recours aux capitaux privés, qui conduit à l’endettement. Bref, il faut se mobiliser contre la prétention du capital privé mondial d’être propriétaire de l’eau et donc de la vie. »
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