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Euclid (Astrophysique) : Le projet à un Milliard qui ne dérange pas !?

Euclid (Astrophysique) : Le projet à un Milliard qui ne dérange pas !?

QcM reproduit cet article car il pose bien la question des besoins financiers nécessaires à la progression de la connaissance scientifique pour faire évoluer l’Humanité. Un milliard pour explorer les mystères de l’univers et alors !

Supprimons l’argent mis pour la destruction et l’armement et alors on verra se dégager des dizaines de milliards pour répondre aux besoins et interrogations de notre temps.

Article du site web de Libération :

« Depuis cinq milliards d’années, l’Univers accélère son expansion. En quête de la mystérieuse énergie sombre qui en serait la cause, les astrophysiciens conçoivent un télescope dont les réponses pourraient révolutionner la physique.

Par SYLVESTRE HUET

Le destin de l’Univers va-t-il être dominé par le côté obscur ? Oubliez Dark Vador, la question ne vient pas du cinéma, mais des laboratoires d’astrophysique. Où l’on se demande si ce côté obscur ne va pas entraîner l’Univers dans une expansion accélérée, diluant sa matière dans un espace de plus en plus vide. «Une question majeure, susceptible de révolutionner la physique et notre vision du monde», affirme sans hésiter Yannick Mellier, dans son bureau spartiate de l’Institut d’astrophysique de Paris (CNRS).

Cette interrogation semble pure spéculation théorique. A traiter dans un cénacle de forts en maths, à coups d’équations tracées au tableau… Bref, de la science prestigieuse, mais bon marché. Erreur. La preuve ? Euclid. C’est le nom – hommage au mathématicien grec Euclide – d’un télescope qui doit s’élancer en 2020 de l’astroport de Kourou, en Guyane, à bord d’une fusée russe Soyouz. Le coût total de la mission – avec les salaires d’environ 900 astrophysiciens, ingénieurs et techniciens de cent laboratoires – avoisine le milliard d’euros, dont les deux tiers pour l’Agence spatiale européenne. Certes, à dépenser d’ici à 2028, fin prévue du programme de recherche. Mais, souligne Yannick Mellier, le responsable scientifique d’Euclid, un tel effort ne se justifie que par «la certitude que nous aurons une réponse à la question posée et qu’elle en vaut le prix». »

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