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Carmaux/Hollande : “Comment parler de Jaurès quand on fait la politique de Gattaz ?” (Olivier Dartigolles)

Carmaux/Hollande : “Comment parler de Jaurès quand on fait la politique de Gattaz ?” (Olivier Dartigolles)

Il y a tout juste 110 ans, Jean Jaurès, qui entamait les 10 dernières années de sa vie, couchait sur le papier le premier éditorial du journal l’Humanité intitulé « Notre but ». Quel était celui de François Hollande aujourd’hui à Carmaux ? Après la déroute des municipales, la première sortie présidentielle, à Clermont-Ferrand, a été ruinée par l’affaire Aquilino Morelle. Aujourd’hui, le déplacement dans le Tarn ne fera pas oublier le programme de stabilité, sitôt achevé le conseil des ministres, envoyé à la commission européenne. Nous viens alors une première pensée de Jaurès, « Non, la trahison n’est pas la condition suprême du pouvoir. Elle n’est pas la loi souveraine des démocraties ».

Sur un point, et un seul, le Président a rendu hommage au grand homme, « quand les hommes ne peuvent pas changer les choses, ils changent les mots ». Les feuilles du discours du Bourget envolées aux quatre vents du traité Sarkozy-Merkel, de la rigueur budgétaire, du dogme des 3% et du dynamitage des services publics et du marché du travail, François Hollande a donc changé le mot de « socialisme » par « compétitivité », et celui de « changement » par « renoncement ».

Depuis son élection, et bien avant en vérité, François Hollande « est tombé, de cascade en cascade, dans ce bassin stagnant » d’où il pense pouvoir rendre hommage à Jaurès alors qu’il fait la politique de Gattaz.

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