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Université d’été d’ATTAC. Démocratie et crise de la dette : Quelle Europe possible ?

Université d’été d’ATTAC. Démocratie et crise de la dette : Quelle Europe possible ?

Faculté Saint-Charles

13002 – Marseille

Mardi 25 août à 17h

Plénière d’ouverture

La manière dont les gouvernements et les institutions européennes se sont conduits avec le gouvernement grec qui, élu, entendait mener une politique alternative, les tentatives d’intimidation de l’Espagne, les politiques d’austérité imposées depuis des années : chaque jour, l’Union européenne apparaît un peu plus comme uniquement au service des banques et des multinationales. La négociation en catimini du traité transaltlantique, le refus d’entendre les arguments des anti-TAFTA pourtant portés par plus de 2 millions de signatures, le cynisme des politiques imposées aux migrants ajoutent des pierres au mur qui sépare de plus en plus cette construction européenne des citoyens et pave la voie à l’extrême-droite. Longtemps, Attac a clamé qu’une « autre Europe est possible », aujourd’hui elle interroge « quelle Europe possible ? ». Non pour baisser les bras mais pour trouver « Comment imposer notre Europe, la seule légitime, la seule possible, l’Europe des citoyens ». La plénière d’ouverture à l’université d’Attac va s’atteler à regarder comment les luttes populaires, les audits citoyens de la dette, les marches et manifestations « montrent la voie » et peuvent servir de base pour « construire un vrai mouvement de solidarité européenne contre les politiques de la troïka et pour la démocratie ».

Au micro. Éric Toussaint un des experts internationaux ayant participé à la commission pour la vérité de la dette grecque. Ce militant du Comité d’annulation de la dette des pays du tiers monde (CADTM) a été un des premiers à comprendre et analyser que le FMI était en train d’imposer les potions ayant saigné les pays en voie de développement aux pays « faibles » de l’Europe, désormais considérés comme le nouveau tiers monde. Initialement annoncée, la Présidente du Parlement grec Zoé Konstantopoulou qui a commandé cet audit, a annulé hier sa participation. Aux côtés d’Éric Toussaint, Juan Laborda, membre de Podemos, et jeune économiste véritable pourfendeur de l’incompétence des théories libérales.

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