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Renaissance de mon Ginkgo biloba : il bourgeonne de nouveau après la perte de ses feuilles et une période de sommeil

Renaissance de mon Ginkgo biloba : il bourgeonne de nouveau après la perte de ses feuilles et une période de sommeil

L’Arbre aux quarante écus, l’Abricotier d’argent, Ginkgo est une espèce d’arbres et la seule représentante actuelle de la famille des Ginkgoaceae. C’est la seule espèce actuelle de la division des ginkgophyta. Elle est considérée comme une espèce panchronique.

Le Ginkgo biloba est naturalisé dans le sud-est de la Chine dans les monts Tianmushan. Il s’agit d’une espèce cultivée, la version sauvage ayant presque complètement disparu1. De là, il arrive au Japon et en Corée aux alentours du xiie siècle.

Engelbert Kaempfer, médecin et botaniste allemand, séjourna au Japon de 1690 à 1692 en mission pour la Compagnie des Indes néerlandaises. Il fut le premier Européen à décrire cet arbre dans son mémoire Amoenitatum exoticarum (publié en 1712)2.

Il rapporta des jeunes pousses de ginkgo aux Provinces-Unies et c’est au jardin botanique d’Utrecht que le premier ginkgo européen aurait été planté en 17302.

Le premier pied de Ginkgo biloba en France a été apporté par Auguste Broussonnet (17611807) qui l’avait reçu en présent de Sir Joseph Banks (17431820). Broussonnet le donna alors à Antoine Gouan (17331821) qui le planta au jardin des plantes de Montpellier3 en 17782. Il donna pour la première fois des ovules le . En 1795, une bouture prise sur ce ginkgo de Montpellier est plantée au jardin des plantes de Paris. Ces deux arbres sont toujours vivants à ce jour.

Ginkgo biloba dans Amoenitatum Exoticarum d’Engelbert Kaempfer.

Le nom d’« arbre aux quarante écus » vient du fait que le botaniste français M. de Pétigny a acheté, en 1788, 5 plants de ginkgo à un botaniste anglais pour la somme considérable de 25 guinées, soit 40 écus chaque pied.

Le nom d’« arbre aux mille écus » est aussi expliqué par l’aspect de ses feuilles qui deviennent jaune doré à l’automne et forment comme un tapis d’or à ses pieds8.

Le ginkgo est un arbre de taille moyenne à grande, pouvant atteindre 20 à 30 m9. La durée de vie est très importante, celui du jardin botanique de l’Université du Tōhoku est âgé de 1 250 ans10. Selon le principe de coloniarité de Francis Hallé, le ginkgo est un être vivant potentiellement immortel ; il n’a pas de prédateurs naturels, ni de parasites ou maladies. Les seuls facteurs externes défavorables seraient l’homme, les aléas telluriques ou climatiques11.

L’écorce des jeunes ginkgos est d’abord lisse puis devient craquelée et fissurée avec le temps. Sa couleur varie du brun au gris.

Ses feuilles sont uniques parmi les arbres, puisque formées de deux lobes en forme de palmes et ne présentant pas de nervure centrale comme la quasi-totalité des plantes modernes. Dotées d’un pétiole, elles sont insérées sur les rameaux par petits groupes de 3 ou 412 et atteignent de 5 à 15 cm de long. Ces feuilles sont caduques.

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