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Le tribunal administratif nous donne raison : PPP Ecoles à Marseille, réaction de Jean Marc Coppola, conseiller municipal communiste

Le tribunal administratif nous donne raison : PPP Ecoles à Marseille, réaction de Jean Marc Coppola, conseiller municipal communiste

RECOURS au tribunal administratif

contre le PPP Ecoles à Marseille

Jean-Claude GAUDIN doit revoir sa copie !

 Ce matin, le tribunal administratif de Marseille examine le recours déposé par trois citoyens contribuables contre le principe de recours aux marchés de partenariat, nouvelle dénomination des Partenariats Public Privé dans le cadre d’un plan de rénovation et de construction de 34 écoles publiques de Marseille, sur les 444 que compte la ville.

Les conclusions du rapporteur public vont dans le sens d’une annulation de la délibération présentée en Conseil municipal le 16 octobre 2017 par l’équipe municipale conduite par le maire Jean-Claude Gaudin.

Dans l’attente de la délibération par le tribunal administratif, cette première étape en justice est un camouflet pour le maire de la ville qui disait lors du Conseil municipal du 8 octobre dernier : « Attendons de voir ce qu’il adviendra de ces actions en justice. La justice va bien dire si nous (équipe municipale majoritaire) avons eu raison, si nous avons eu tort… »

Les conclusions du rapporteur public sont claires. Elles sont un encouragement à amplifier les mobilisations contre le PPP écoles, initiées par un collectif de syndicats, d’associations, d’architectes et de professionnels du bâtiment et des travaux publics, soutenu par des élus de gauche. Elles ne peuvent qu’inciter à faire signer encore plus massivement la pétition que nous avons lancée, Benoît Payan et moi-même, pour présenter prochainement une délibération alternative au recours au PPP écoles. Cette pétition enregistre déjà près de 11.500 signatures.

Le maire de Marseille serait bien inspiré d’entendre la forte opposition au processus de privatisation des écoles municipales — seule compétence obligatoire de la ville — et de revoir sa copie. Le projet de recours au PPP est extrêmement plus coûteux que le recours à la Maîtrise d’Œuvre Publique, il est à la charge des contribuables pour 25 ans et, de plus, il est discriminant, laissant sur la touche 90 % des écoles de Marseille.

Je réitère les propositions faites de renoncer au PPP écoles, d’élaborer un Plan Pluriannuel d’Investissement écoles et d’avoir recours au service public municipal pour rénover les écoles de Marseille.

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