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Le sapin de Noël fini mal : Pas très développement durable

Le sapin de Noël fini mal : Pas très développement durable

Pour 15 jours d’utilisation le sapin naturel fini dans la poubelle 

On estime à 6,1 millions le nombre de sapins de Noël naturels vendus en France, soit 20,7%des foyers. Le Sapin de  Nordmann (celui qui ne sent rien et garde ses aiguilles, originaire du Caucase) est depuis plusieurs années en tête des ventes, (74.7 % des quantités achetées), talonné par le traditionnel Epicéa (celui qui sent bon et qui perd ses aiguilles : 22% des achats).

En 2016, les foyers français ont, en moyenne, dépensé 25,80 euros pour cet achat, soit un montant global de dépenses estimé à 156,5 millions d’euros. Depuis 2012, l’épicéa, moins onéreux, reprend des parts de marchés face au Nordmann. Plus globalement, les sapins naturels, quel que soit leur type, sont en très grande majorité achetés coupés (90% en 2010)

La production française est essentiellement située dans le Morvan, en Bourgogne-Franche-comté première région productrice avec un million d’arbres sur 1500 hectares, ce qui représente le quart de la production française, mais aussi en Bretagne et en région Auvergne-Rhône Alpes.
Le reste (environ 2 millions de sapins) doit être importé : beaucoup d’arbres proviennent de Belgique (60% ) et du Danemark (25% ).
Il faut entre 5 à 10 ans, selon la taille désirée, pour obtenir un sapin de Noël, et cette production est considérée comme une activité agricole.

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