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La gratuité des transports : le 1er secteur de Marseille se mobilise

La gratuité des transports : le 1er secteur de Marseille se mobilise

Comment passer réduire la dépendance aux carburants fossiles  : en mettant en place plus de moyens en transports collectifs et en réduisant le prix des abonnements et billets à l’unité : « la Gratuité des transports publics c’est possible! »

Une trentaine de villes en France

Si une telle mesure était prise, ce ne serait pas une première en France. Nous avons comptabilisé près d’une trentaine de communes qui ont passé le cap du tout gratuit. Une grande majorité de ces municipalités ont moins de 20.000 habitants et leur réseau ne se compose que de bus: elles sont loin des coûts supportés par les grandes villes.

 À ce jour, Niort est la plus grande ville française à proposer des transports en commun gratuits, avec 58.600 habitants. Dès septembre 2018, Dunkerque et ses près de 90.000 habitants va lui emboîter le pas et passer devant.

Des stratégies diverses

En France et dans le monde, la gratuité des transports publics prend des formes diverses. En ciblant un public défavorisé, certaines villes comme Paris ou Toulouse voit la gratuité comme un outil d’équité sociale. Sur ce point, la « ville rose » va même plus loin, en incluant les jeunes de moins de 26 ans et les demandeurs d’emploi.

Tallinn, capitale de l’Estonie, va même déjà plus loin: tous ses résidents prennent le réseau de bus et de tram gratuitement. C’est ce modèle qu’aimerait appliquer Anne Hidalgo, qui a lancé une étude à ce titre, dans la perspective des municipales de 2020.

À Chengdu, en Chine, les transports collectifs sont gratuits de 5 à 7 heures du matin. L’objectif est de désengorger les lignes durant les heures d’affluence, en incitant les usagers à se rendre plus tôt au travail. À Calgary, au Canada, le réseau de tram est gratuit dans le centre-ville. La mairie cherche ainsi à réduire le trafic automobile et la pollution au cœur de la métropole de l’Ontario. Et ça marche, si l’en on croit l’exemple estonien de Tallin, qui tire un bilan plutôt positif du passage au tout gratuit: elle a réussi à faire baisser les embouteillages de 15% en un an, après l’application de la mesure en 2012.

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