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Banquet du Comité Marseillais   des Amis de la Commune de Paris (1871)

Banquet du Comité Marseillais des Amis de la Commune de Paris (1871)

Créer il y a vingt ans le Comité Marseillais des Amis de la Commune de Paris (1871) a organisé un Banquet Républicain ce dimanche 17 mars pour préparer la participation d’une e délégation  à celui de Montreuil en région Parisienne qui aura lieu le 24 Mars 2013.

La prochaine initiative aura lieu sur la place Louise Michel dans le Quartier Belsunce à Marseille au mois de mai.

Rappel : Créée en 1882 par les communards rentrant d’exil, l’association des Amis de la Commune de Paris (1871) a pour but de faire connaître l’histoire de la Commune et d’en entretenir sa mémoire. Sa devise est « Le cadavre est à terre mais l’idée est debout ». Il s’agit de la plus ancienne organisation du mouvement ouvrier français encore en activité.

Le 11 juillet 1880 la loi d’ amnistie totale est votée à l’Assemblée nationale. Les communards déportés commencent à revenir et des mouvements de solidarité s’organisent pour les accueillir. En 1881, la Société protectrice des citoyens contre les abus créée par le docteur Edmond Goupil est la première en date, elle disparaîtra par la suite..

En 1882, se crée la Solidarité des proscrits de 1871, ancêtre des Amis de la Commune, fondée par Henry Champi, lui-même proscrit de retour en 1880. Son nom change plusieurs fois : Solidarité des militants de 1871 en 1884, puis Société fraternelle des anciens combattants de la Commune en 1889.

Les membres de la Fraternelle aident les anciens de la Commune et leur famille, reprennent des actions militantes, participent aux querelles de l’époque, agitation boulangiste, affaire Dreyfus et organisent les obsèques des anciens camarades. Chaque année, un banquet réunit ses membres.

La loi de 1901 apparue, la Fraternelle se transforme en 1905 en Association fraternelle des anciens combattants de la Commune. Le 21 mai 1908 une plaque est apposée sur le Mur des fédérés au cimetière du Père-Lachaise, le 22 mai 1910 un monument aux morts de la Commune est érigé au cimetière Montparnasse grâce à une souscription populaire.

Le nombre des anciens communards déclinant, l’Association s’ouvre aux amis et sympathisants et prend le titre d’ Association des anciens combattants et amis de la Commune en 1914. La Première Guerre mondiale arrivant, l’Association se range aux côtés de l’Union sacrée tout en exprimant quelques critiques contre le gouvernement. L’entre-deux guerre voit des dissensions politiques et syndicales s’instaurer et l’Association s’affaiblit. En 1929, elle prend le titre d’ Association des vétérans et des amis de la Commune.

La période de l’occupation met sous le boisseau les activités de l’Association qui reprennent sans vigueur jusqu’en 1962, date à laquelle Jacques Duclos en devient président. Un appel solennel est lancé :

« En redonnant vie à l’Association des Amis de la Commune de Paris, nous avons voulu, dans la mesure de nos moyens qui sont encore faibles et que nous nous efforcerons d’accroître, assurer la présence agissante en France d’un groupement d’hommes et de femmes conscients de l’importance historique de la révolution parisienne du 18 mars 1871 et dont la raison d’être est d’honorer la mémoire des héros de la Commune, de continuer à faire connaître la vie de ces combattants héroïques, de défendre la grand idéal de libération humaine pour lequel ils luttèrent et tombèrent en grand nombre… »

La reconstitution de l’Association des amis de la Commune (1871) est publiée au Journal officiel du 15 juillet 1962. Elle apparaît publiquement le 23 mars 1963 par la pose d’une plaque à la mémoire de Zéphyrin Camélinat au 137, rue de Belleville. La tradition des banquets annuels est reprise et un bulletin annuel est édité.

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