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Au Tholonet, sur la route de l’eau ou les traces d’un système d’adduction Gravitaire !

Au Tholonet, sur la route de l’eau ou les traces d’un système d’adduction Gravitaire !

Témoignage d'un système d'iirigation gravitaire.

La route de l’Eau :

Au départ du village du Tholonet on remonte le long des canaux d’irrigations et d’alimentation en eau par gravité qui au 19 siècle solutionnaires l’approvisionnement des communes et apportaient une réponse aux questions d’hygiène pour lutter notamment contre le Choléra.

Fontaine, au Tholonet : eau source de vie !

Un autre équipement contemporain, le Barrage de Bimont,  est venu apporter une réponse aux problèmes d’abductions d’eau à la fin du 20eme siècle. A quelques mois des deux Forums Mondiaux qui vont se tenir à Marseille il faudrait examiner les réponses en matière d’aménagements pour répondre aux nouveaux besoins en eau et d’assainissement  de demain.

A l’époque de Zola il a fallu discuter  vingt ans pour aboutir à la réalisation d’un barrage, combien de temps nous faudra-t-il pour apporter des réponses aux défis liés aux changements climatiques pour garantir l’approvisionnement en eau.

Réserve d'eau du barrage Zola.

Pour réfléchir deux article suivent sur les Barrage  ZOLA et BIMONT :

Histoire:

Le projet a pour origine l’épidémie de choléra de 1832 – 1835. Cette épidémie a d’abord été signalée en 1826 dans la vallée du Gange, puis en 1829, autour de la mer Caspienne, en 1830, Moscou, en 1831, la Pologne et Hambourg. Le premier cas est signalé en France en avril 1832. L’épidémie atteint Aix-en-Provence en 1834 et 1835. Jean Giono en a fait l’arrière-plan de son livre : Le hussard sur le toit.

L’épidémie frappe de nouveau Aix-en-Provence en 1837. La municipalité d’Aix-en-Provence décide de s’attaquer au problème de l’alimentation en eau potable de la ville.

Barrage Zola.

Le projet fut impulsé par le conseil municipal d’Aix en Provence, le 25 février 1837.

François Zola propose alors son projet de barrage et de canaux pour amener l’eau jusqu’à la ville, distante de 7 km environ.

Après de multiples complications administratives, son projet est adopté le 19 avril 1843. L’ordonnance royale est définitivement signée le 31 mai 1844, et les travaux commencent en 1847. François Zola ne verra jamais l’ouvrage car il meurt le 27 mars 1847 d’une pneumonie contractée sur le chantier. L’ouvrage sera mis en service en 1854.

Le nom de « barrage Zola » ne lui sera donné que le 17 septembre 1871  en hommage à son constructeur.

Il sera exploité jusqu’en 1877. La faiblesse du débit d’eau disponible lui fait préférer à partir de cette date les eaux apportées par le canal du Verdon. Il n’a plus de fonctions d’irrigation actuellement, mais il est régulièrement entretenu, et sert de régulateur de crues de la Cause et de l’Arc.

Plus proche de nous, le barrage de Bimont :

Nouvelle route de l'eau : canal du Bimont.

Le barrage de Bimont est un barrage de type voûte mis en service en 1952 sur la commune de Saint-Marc-Jaumegarde dans le massif de la Sainte-Victoire près d’Aix-en-Provence. L’ensemble se compose du barrage proprement dit, d’un contre-barrage qui dirige les eaux vers la branche du canal Marseille nord, ainsi que de la galerie de la Campane qui achemine l’eau du Canal de Provence vers la retenue de Bimont.

Le barrage a été construit entre 1946 et 1951 par l’ingénieur Joseph Rigaud ; l’étude du barrage a été effectuée par le bureau Coyne et Bellier, qui a également contribué au barrage de Tignes et à celui de Serre-Ponçon. Comme plusieurs grands travaux engagés après guerre, le barrage a été financé par le plan Marshall. Il retient les eaux de l’Infernet, issues du ruissellement de la face nord du massif de Sainte-Victoire, mais il est en fait principalement alimenté par une conduite souterraine artificielle amenant l’eau du Verdon par le Canal de Provence. Cette conduite, la galerie de la Campane, d’une longueur de près de 5 km, a été agrandie en 1974 et autorise aujourd’hui un débit de 9 m³/s. Le barrage permet l’alimentation en eau de plusieurs communes de la région aixoise et l’irrigation de 8 000 hectares. Il alimente également la zone industrielle de la vallée de l’Arc et la centrale thermique de Gardanne. Par ailleurs, il vient renforcer l’alimentation de Marseille (3,5m³/s).

Il est actuellement entretenu par la Société du Canal de Provence.

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