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(22) Résistance à la crise sanitaire : La lecture, le cinéma pour nourrir nos réflexions sur un autre monde –  Soleil vert, 40 ans après : un futur toujours aussi condamné ? –

(22) Résistance à la crise sanitaire : La lecture, le cinéma pour nourrir nos réflexions sur un autre monde – Soleil vert, 40 ans après : un futur toujours aussi condamné ? –

Soleil vert (titre original : Make Room! Make Room!) est un roman de science-fiction de Harry Harrison publié aux États-Unis en 1966 puis traduit en français par Emmanuel de Morati et publié en 1974 aux Presses de la cité. Il est adapté au cinéma en 1973 par Richard Fleischer pour son film du même nom : Soleil vert.
En 2014 une nouvelle traduction de Sébastien Guillot a été publiée par J’ai lu dans la collection Nouveaux Millénaires   

Résumé

En 1999New York est une ville de trente-cinq millions d’habitants. À la suite de la raréfaction de l’eau potable et de toutes les ressources planétaires, l’eau et la nourriture sont rationnées.

Andy Rush, un honnête policier, doit mener une enquête sur le meurtre d’un certain Mike O’Brien, « gros bonnet » du marché noir. La ville est décrite comme une ville au bord du naufrage, où les émeutes d’affamés sont monnaie courante et où l’extrême opulence d’une poignée de privilégiés côtoie dans l’insouciance l’extrême pauvreté des masses composées de nombreux chômeurs vivant difficilement des aides sociales. L’enquête d’Andy se terminera avec la nouvelle année.

Andy, policier de son état qui partage un petit appartement avec une personne âgée nommé « Sol », est envoyé pour éviter qu’une manifestation de personnes âgées dégénère en émeute.

Une émeute éclate malgré tout, et Billy Chung, fils d’immigrés taiwanais, parvient à s’emparer de nourriture et à trouver du travail comme coursier; il est envoyé chez Michael O’Brien, membre de la pègre habitant dans les tours de Chelsea, quartier huppé. Il croise Shirl, jeune femme qui partage la vie d’O’Brien. Billy, épris d’elle et impressionné par le luxe, décide de revenir plus tard pour cambrioler l’appartement en laissant une vitre ouverte pour accéder à la cave. Il achète un démonte-pneu et finit par revenir. Shirl et le garde du corps (Tab Fielding) sont absents, mais Billy s’introduit dans l’appartement et tue O’Brien d’un coup de démonte-pneu.

Andy est chargé de l’enquête: il remonte la piste jusqu’à Billy, mais celui-ci réussit à s’enfuir juste avant que la police débarque chez lui.

Andy accepte de recueillir Shirl chez lui. Ultérieurement, Andy réussit à retrouver Billy et l’abat alors que celui-ci veut le frapper.

L’enquête est terminée, et la nouvelle année commence.

Adaptation cinématographique 

Soleil vert (Soylent Green) est un film américain d’anticipation réalisé par Richard Fleischer, sorti en 1973 et inspiré du roman de science-fiction Soleil vert (1966) de Harry Harrison1.

Mettant en vedette les acteurs américains Charlton Heston et Leigh Taylor-Young, il donne son dernier rôle à l’acteur Edward G. Robinson.

Librement inspirée du roman de Harrison, cette dystopie combine le genre du film policier et de la science-fiction : l’enquête sur le meurtre d’un riche homme d’affaires et un avenir dystopique où les océans sont mourants et la canicule est présente toute l’année en raison de l’effet de serre, conduisant à l’épuisement des ressources naturelles, la pollution, la pauvreté, la surpopulation et l’euthanasie volontaire2.

L’histoire se déroule en 2022 dans la ville de New York où, comme dans le reste du monde, la pollution et la surpopulation ont cours. Le manque de nourriture amène les autorités à créer des aliments artificiels et industriels conçus par la société Soylent. Le détective Thorn, assisté par le vieux professeur « Sol » Roth, véritable mémoire du temps passé, enquête sur la mort d’un certain Simonson, un riche privilégié proche des cercles dirigeants. Alors qu’il progresse dans son enquête, Thorn s’aperçoit que cette caste fait tout pour l’empêcher de découvrir la vérité3.

Le film a notamment remporté le Grand Prix du Festival d’Avoriaz 1974, alors qu’il était en concurrence avec le film Mondwest de Michael Crichton, sorti la même année

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