élu Communiste - Groupe Printemps Marseillais - 1er Adjoint du 1er Secteur - Conseiller métropolitain - Président de Citoyen13
(2) Une dame de 83 ans menacée d’expulsion de son logement à Marseille avec le concours de la force.

(2) Une dame de 83 ans menacée d’expulsion de son logement à Marseille avec le concours de la force.

Rassemblement devant le 29, bd de la corderie, 13007 Marseille
Rassemblement devant le 29, bd de la corderie, 13007 Marseille

Communiqué de presse 

Jean-Marc COPPOLA, Conseiller municipal FDG de Marseille, Christian PELLICANI, Conseiller d’arrondissement des 1/7

Une dame de 83 ans menacée d’expulsion de son logement à Marseille avec le concours de la force publique

Nous étions quelques citoyens, militants de la section locale du PCF et élus, à être présents ce matin dès 8h devant le 29 du boulevard de la Corderie, pour soutenir une retraitée de 83 ans, à l’état de santé fragile et absente de son logement suite à une hospitalisation.

Un acte citoyen de solidarité pour empêcher une expulsion locative abusive d’une personne sans famille, fragile et isolée.

Car oui en France, 5ème puissance mondiale, en 2016, on expulse d’un logement locatif avec le concours de la force publique.

Voilà l’inhumanité avec laquelle les Pouvoirs publics traitent certaines personnes.

La faute de cette dame : se trouver en situation de surendettement.

La tutelle, nommée après décision de justice, était plus soucieuse des créanciers et du propriétaire, et n’a pas agi pour solutionner durablement la situation financière de cette dame.

L’essentiel pour la tutelle était d’expulser coûte que coûte la retraitée avant le 1er novembre, date de début de la trêve hivernale pour les expulsions locatives.

Aussi et malgré des engagements de la Préfecture de traiter la situation avec « humanité », cette retraitée, alors absente de son logement, s’est vu signifier par courrier samedi 22 octobre que son appartement allait être vidé à partir de mardi 25 octobre par huissier, serrurier et déménageur, avec tous les risques de dépossession des biens et des valeurs matérielles et sentimentales de cette dame.

Cela n’est pas acceptable et chacun peut imaginer les conséquences sur l’état de santé de cette personne. Il suffirait donc d’aider cette dame à se désendetter pour lui donner une perspective d’espoir.

Pour l’instant et devant la mobilisation citoyenne, le coup de force n’a pas eu lieu, mais la vigilance doit être permanente afin d’empêcher un acte de maltraitance humaine, une agression institutionnelle sur une personne fragile et sans défense. 

Marseille, le 25 octobre 2016

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